La semaine du 12 octobre 2009

Lundi 12 octobre

Aujourd'hui fête commémorative du pont.

Un an déjà qu'il est construit et j'avoue que j'appréhende un peu d'aller le voir.

On a entendu tellement de choses sur le laisser aller d'ici, que crains un peu cette visite.

J'ai une pensée pour vous tous, donnateurs, adhérents, bénévoles et amis qui nous ont soutenus et surtout pour toi Gilles.

Tu es venu travailler ici, gratuitement et tes efforts ont été grands.

Un grand merci au passage à vous tous.

Nous sommes arrivés un quart d'heure en retard et certains n'étaient pas contents.

Ils ne connaissent pas le quart d'heure mayennais...

Cette fête a été organisée pour les gens des villages qui ont travaillé à construire ce pont et à son entretien.

Depuis ça, les gens d'ici peuvent prendre le taxi brousse, pour se rendre à la ville emmener leurs produits de la ferme pour les uns et l'artisannat local pour les autres.

Les enfants peuvent aller à l'école sans risquer la noyade. Une briquetterie aussi a vu le jour, il y a donc eu créations d'emplois et amélioration notable de l'économie locale.

Nous avons demandé à ce que soit interdit le franchissement du pont par les camions de 10 tonnes.

Pour les autres, il faut installer une barrière avec un responsable d'un péage pour entretenir le pont et lui assurer un revenu complémentaire.

Enfin et c'est peut-être le plus important, quand il y a un malade ou un blessé, l'ambulance peut aller jusqu'au coeur d'un des villages, pour emmener celui-ci à l'hopital situé à 25 kms de là.

Gain de temps appréciable, plutôt que de traverser la rivière sur un brancard au dessus de troncs parfois humides.

La fête fut belle,nous avons eu droit à des chants traditionnels et à une partie de corrida avec les zébus trés spectaculaire.

Nous en avons profité pour distribuer là aussi cahiers et stylos aux enfants.

A plus.

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Mardi 13 octobre

Départ par le train vers MANAKARA et l'Océan indien

Beau paysage, des tunnels succédent aux gares et vice versa, on met 13 heures pour faire à peu prés 170 kms.

Nous étions en compagnie d'une vedette locale,une certaine RASOA KININIKE qui ne voulait pas se montrer.

Devant la déception des gens amassés au bord des quais, j'ai pris ma guitare et ma femme a chanté. Au moins ça les a fait rire.

Ce n'est pas désagréable d'être fêté par des centaines de personnes. Même s'ils n'étaient pas venus pour nous.

Le soir nous avons du nous résigner à prendre un hôtel à 4€, le seul à qui il restait des chambres libres, il y en avait pour le prix...

Mais la patronne s'est coupée en 4 pour nous faire plaisr . Elle nous a véhiculés et remmenés de son restaurant avec son 4X4 personnel, gratuitement .

Ce voyage n'est vraiment pas fait pour les amateurs de luxe et de grand confort, mais au moins nous sommes en contact direct avec la population.

C'est trés agréable, les gens nous appprécient eux aussi,nous ne sommes pas là pour les survoler. Mais bon!... Un bon hôtel à 8€ aurait été le bienvenu.

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Mercredi 14 octobre

Nous prenons congé de l'hôtel trés tôt, allons acheté des chapeaux et autres objets pour remmener en FRANCE et les vendre et financer AMBEOKA .

Puis retour à FIANARANTSOA, aprés un bref détour à la plage et quelques chants malgaches,repris en choeur avec les autochtonnes.

Je ne regrette pas d'avoir emmené ma guitare elle sert à tous les coins de rue.

Je suis bien conscient d'être un trés petit guitariste, mais les gens d'ici apprcient qu'on s'intéresse à leur musique.

Anecdote du jour, un voyageur nous a rejoint dans le taxi brousse avant RANOMAFANE, il avait avec lui des appats pour les écrevisses, Qui n'était autre que de la viande trés, trés avariée.

Au bout de 500m et malgré toutes les fenêtres ouvertes, il dut se rendre à l'évidence et se séparer de son "bagage" en installant celui-ci sur le toit. Ouf!...

Merci d'être des lecteurs attentionnés. Véloma

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jeudi 15 octobre

Départ à 6h du matin de chez pasteur Paul pour aller à AMBALAVAO visiter le parc ANJA et de là rejoindre IOSY et l'orphelinat de TULEAR.

Je vérifie le véhicule prêté et il manque 2 litres d'eau dans le radiateur.

Je refais le plein et constate une légère fuite à une durite, je fais réparer pour 50 centimes et nous pouvons partir... à 10 heurs.

A midi nous déjeunons à AMBALAVAO et comme promenade digestive,visitons le parc ANJA.

C'est une promenade assez facile, ormis queques rochers à escalder.

Les MAKIS se laissent facilement approcher, il y a aussi quelques caméléons.

Nous avons aussi pu voir des tombeaux et un endroit où s'étaient réfugiés des Betsiléos, lors de la guerre qui les opposa aux Mérinas à la fin du 19ème siècle.

Le véhicule avait déjà montré quelques signes de faiblesse le matin,nous pensions arriver jusqu'à HIOSY, mais avons du le laisser à ZAZAFOTSY,aprés plusieurs haltes au milieu de nulle part, pour laisser refroidir le moteur.

Nous avons fini d'arriver à HIOSY dans la nuit et n'en avons pas mené large durant tout le trajet restant.

Nous n'avons eu acun mal à nous endormir.

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Vendredi 16 octobre

Jusqu'ici, personne ne s'était plein de la chaleur, mais là pas de doute, c'est le Sud.

A neuf heures il fait déjà une trentaine de degrés, nous allons prendre un premier taxi brousse jusqu'à ILAKAKA et de là, un autre pour rejoindre TULEAR

Le chauffeur avait tellement de mal à garder les yeux ouverts, que j'étais trés inquiet.

A sa première ambardée ça a été plus fort que moi, je lui ai promis une grande claque, s'il fallait pour le réveiller.

Ce qui a eu pour effet de le décider quelques kilomètres plus loin de se faire remplacer et d'aller dormir comme un bienheureux au fond du véhicule.

A ILAKAKA, nous avons changé 3 fois de chauffeur sur 2 kms, puis tout est rentré dans l'ordre jusqu'à TULEAR où nous arrivions à la nuit tombée.

Un taxi 2CV où nos bagages sont entrés on ne sait trop comment, pour finir d'arriver à l'orphelinat qu'il nous tarde de découvrir et voir un peu on on ça en est.

Puis bisous aux enfants,qui nous ont accueillis avec des chants.

A plus !

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Samedi 17 octobre

Pas pu dormir,trop chaud, trop de chiens qui font la fête toute la nuit et trop de coqs aux concours de chants...

Le ciel est bas à 6 h du matin et j'espère en secret ce temps pour la journée, mais c'est raté, à 9h il fait déja trés chaud.

Nous avons distribué vêtements, livres et aussi les parfums apportés par Christine de "Coup de Choeur". Avec les orphelins, elle est vraiment dans son élément.

Les filles sont trés contentes d'avoir des parfums venant de FRANCE et comme à l'orphelinat de FIANARANTSOA, Christine a emmené quelques jouets et boites à bulles.

Nous avons remis l'argent que l'on nous a confié en FRANCE pour scolariser les enfants et continuer de construire l'orphelinat.

Nous sommes arrivés hier soir et ce matin nous avons pu constater que les sanitaires étaient fonctionnels.

Un peu comme quand les enfants rentraient ici le 30 juillet avant que leur responsable ne remette les clés, de leur ancienne maison le 31 juillet.

Nous allons visité une institution où Christine parraine une petite fille et une famille.

Ensuite, on nous a proposé de la braderie de qualité, mais le prix fut trop dissuasif.

Demain repos, je fais les comptes !

Dimanche 18 octobre

Nous sommes satisfaits, car l'orphelinat progresse doucement, mais sûrement.

Armand me dit qu'il n'a pas tout dépensé et me donne les comptes, tout est en ordre.

Il fait surtout appel à un bénévole pour continuer les travaux maintenant, les enfants ont un toit.

Maintenant, il va falloir agrandir,mais il a bien géré les ressources.

Car malgré qu'il n'y ait pas l'eau courante,ni l'électricité, ils peuvent se laver.

Grâce au puits d'un voisin situé à une cinquantaine de mètres là. Et faire leurs besoins. Il y a même une fosse septique à côté des WC.

Pour l'eau courante et surtout lélectricité, on verra plus tard, mais là il faudrait d'abord agrandir.

Ils vivent quand même les uns sur les autres.

Même si l'eau aussi est urgente.Pas évident de définir les priorités, tant les besoins sont pressants.

Armand me parle le la difficulté pour les enfants de se rendre à l'école tous les jours,car située à 2,5 km.

Il faudrait des vélos, mais on verra ça plus tard. 50 € par vélo,pour le moment, on ne peut pas.

Pas de photo de l'orphelinat pour le moment, nous attendons celles de Christine.

Ensuite, nous sommes partris à IFATY,sa plage et ses cocotiers,prendre enfin quelques jours de repos.

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