Arrivée de Jinko Takahashi qui est une japonaise en provenance de Morondava elle est venue me rendre visite à Tuléar cette femme est un soutien pour Ambeoka car elle s’est enthousiasmé de notre activité et à aussi répercuteé auprès de gens qui travaillent avec elle au JAPON sur ce que nous faisons et ce qui a été fait ici pour le pont de Maroutahaklaka.
Le fait que j’ai travaillé avec elle à Tokyo a facilité les choses, elles sont arrivées avec des cadeaux pour les enfants de Tuléar et elle a fait l’objet de grande curiosité de la part des enfants surtout les filles qui voulaient toutes connaître et dire un certains nombre de choses de malgaches traduits en Japonais, elle a été au centre des discussions, l’après midi du lundi a été consacré à la visite de la société ADES avec Armand pour rencontrer les dirigeants de cette entreprise qui fabrique des fours solaires (qui éviterait de déboiser des forêts entières alors que l’on peu cuire avec le soleil et que c’est gratuit, mais il faudrait pour cela que les mentalités changent, les produits s’ils sont vendus avec un prix acceptables ne le sont pas pour une région comme celle des hautes terres de Fiana puisque le coté subventionné de l’Europe et d’autres sponsors limite les prix à seulement deux régions de Madagascar.
Uniquement des balades en ville afin de se repérer sur ce qu’il peut être vu et comme Ambe Oka ,(mais je crois sur des fonds personnels de jean louis) a fourni des sous pour acheter un micro à Armand je vais donc négocier l’achat d’un micro d’occasion dans un cyber café et ce micro est installé l’après midi.
Anecdote marrante comme je cherchais à louer une petite moto pour visiter ce qui peu être visité, en demandant à un militaire s'il connaissait des motos à louer, il m’a répondu moi Alors sitôt dis sitôt fait la transaction a eu lieu et en plus il se trouve qu’il est copain de promotion avec le pasteur Armand, j’ai don récupérer la moto mardi soir et je la rendrais vendredi soir c’est 25 euros par jour alors que dans les magasins de loc c’est 45 euros Je fais mon apprentissage de cet engin et je rentre chez Armand avec lui Nous organisons la visite de la côte jusqu’à Saint Augustin « 30 km de piste pour jeudi.
Jinko et moi nous irons même jusque sur la piste de IFATY mais trop de sable et de cailloux, il faut un 4X4. le reste du temps étant consacré à la visite de la ville car on peut aller partout en peu de temps Attention quand même car les piétons, poules, vélos pousse-pousse voiture, enfants qui courent partout, il faut redoubler de vigilance .
Le soir les enfants avaient préparé un spectacle de chansons et de danse en notre honneur et nous avons été gâtés Armand à la guitare, parfois comme batteur tous les enfants y compris le couple chantaient, le parquet en a tremblé des danses malgaches avec tam tam j’ai fait une cassette de film entière un petit discourt a été prononcé par une fille de la maison pour dire qu’ils étaient heureux de nous avoir et qu’ils voulaient nous faire plaisir, ils sont allés au-delà de leurs espérances en nous donnant une soirée extraordinaire.
Nous partons avec deux motos Armand Zézés son fils moi et Jinko Pour 35km de piste en longeant la côte si la partie goudronnée est facile, il faut faire attention car les petites côtes et descentes dans les zones caillouteuses sont pas difficiles mais vous êtes secoués comme un prunier.
Les parties sablonneuses sont des pièges et il y a des dérapages. Après 20 km nous arrivons à un hôtel appelé La Mangrove qui est situé en bord de mer avec de la mangrove tout le tour, il y a un ponton de 25M qui s’avance dans la mer, c’est marée haute et nous ne pourrons pas voir la piscine naturelle d’eau douce en pleine mer qui permet aux gens de se baigner dans de l’eau douce d’une source entourée d’eau de mer le dénivelée de la marée est de 4m.
Ici c’est l’isolement complet, puis 4km plus loin sur le bord de la mer, une grotte d’eau douce avec des poissons d’eau douce, nous ne paierons pas l’accès à la grotte, le concierge n’ayant pas commencer son travail, reprise du parcours jusqu’à la montée vers saint augustin Là, cela se corse car la rampe est composée de deux bandes de béton avec de chaque coté et au milieu des cailloux posés sur la terre et des différences de niveau de 10à 20cm .
Armand a retrouvé des gens qu’il connaît puisque pendant des mois, il a fait le trajet plusieurs fois ( en vélo s’il vous plait) par semaine pour construire l’église et nous avons cassé une petite croûte patates douces avec café tout cela parmi les vendeurs sur le marché, nous avons été un peu le sujet de curiosité ‘’mais la notoriété veut ça’’.
Le retour se fera sans encombre mais avec encore une frayeur puisque dans la descente de la partie plus raide 30% je me suis retrouvé nez à nez avec 2motards avec une grosse trial sur la même bande de roulement qu’eux (ils auraient dû être sur l’autre bande), j’étais seul sur la moto et je me suis à nouveau retrouvé par terre sans aucun mal ni casse, retour avec un arrêt sur une église en construction réalisée par Armand finalement comme nous étions partis de bonne heure nous sommes de retour, il est 14h30 casse croûte léger en ville avec Jinko (une salade) et visite du bureau du tourisme pour aller à Anakao
Journée relaxe, réparation du rétroviseur et j’ai rendu la moto Velouma à tous .
Je suis parti avec Jinko en bateau à moteur à Anakao Le départ est plutôt très drôle puisque ,le bateau qui amène les clients qui reviennent s’arrête à la limite du fond du bateau c(est à dire à 15M du bord soit environ dans 1,20M d’eau . Alors pour les passagers commencent un transfert original ,une voir deux charrettes à Zébus vont jusqu’au bateau et la charrette se mets sur le coté du bateau et les gens montent à bord et reviennent jusqu’au ponton qui lui fait 5m mais au sec ,nous ferons donc après 3navettes des clients qui arrivent pour prendre à notre tour le même chemin .
L’accès à Anakao qui est une presqu’île de la côte, cela ne peut se faire qu’en bateau puisque il n’y a pas de pont à Saint augustin, la route qui longe la côte est en fait des pistes ou seul les 4X4 passe et encore avec des temps de trajet très long 6h pour faire 100 km et deux voire 3 jours en charrettes à Zébus et en grosse moto c’est pire que le Paris Dakar, en plus les pompes sont inexistantes.
L’idée d’aller à Itampolo qui est un petit paradis m’a refroidi car cela relève de l’aventure avec un grand A.
Anakao est un village de pêcheur qui n’a rien de folichon mais la barrière de corail est jolie encore faut il y accéder en pirogue mais c’est un coin de plongée de renommée mondiale.
Et c’est surtout un coin ou l’on peu voir, à cette époque, des baleines (qui séjournent ici quelques mois) ce que certains touristes ont eu l’occasion de voir. Maisons de pêcheurs installées souvent de bric et de broc avec les pirogues (a voile et parfois avec des moteurs) grimpées jusqu’en haut de la plage, des petits restaurants un peu partout mais c’est surtout des gargottes qui pourtant proposent des langoustes à 5000 ARIARY soit 2 euros 2 , mais la propreté laisse à désirer.
Il y a deux ou trois hôtels plus des ‘’gîtes » » dont des Poussada, pour routard (pas toujours clean). Un hôtel de 4 chambres mais complet, et un hôtel le safari Vezo avec 24 bungalows dont une bonne partie était occupée par des italiens et d’autres étrangers, nous avons trouvé un bungalow avec deux chambres et salle de bain commune et comme je ne ronfle plus je ne dérange pas mes voisins (au fait, pour votre information, j’ai perdu 13 kg depuis que je suis arrivé ici si seulement je perdais encore 4 kg, je passerais sous la barre des 80).
La plage et boisson car chaleur accablante, nous avons trouvé en prenant une bière au bout de la plage, un petit restaurant et, dans celui-ci, il se avait deux lémuriens apprivoisés Ils sont venus sur la table et ils ont même ouvert mon sac à dos car ils cherchaient des bananes et jouaient autour de nous un bon moment.
C’est ainsi que nous avons trouvé une pirogue pour aller à l’île de NOSY VE qui se trouve en face pour aller voir les oiseaux nommés pailles en queue.
On trouve ces oiseaux dans très peu d’endroits au monde ici et à Fangataufa, l’île ou se trouvait les expériences nucléaires françaises et ou j’ai eu l’occasion d’aller travailler.
Visites à pied des maisons de pêcheurs et j’ai même trouvé la maison de Daniel, il n’est pas là sûrement encore à Tuléar.
Départ à 8h30 et en 50mn de pirogue à voile nous étions sur l’île. Faire le tour est simple c’est une heure et demi de marche dans le sable au raz de la barrière et on peut dire que nos pas dans le sable sont à peu près les seuls que l’on voit.
Pendant ce temps après une bain ,dans une eau somme toute pas très chaude, mais avec une chaleur de plomb,nous sommes venus retrouver les piroguiers qui avaient pêchés au harpon des poissons et qu’ils avaient fait grillés.
La voile servant de nappe ,ils avaient amenés le riz et les tomates,poivrons ,repas impeccable et assis sur la voile avec des oiseaux qui couvent et un coq qui vient chercher à manger nous avons appréciés ce repas et retour au bain avant un départ vers 14H30 car le vent change et il va être de sens contraire .
Notez que sur l’île, il est interdit de camper, dormir et de faire ses besoins donc précaution à prendre au départ, journée splendide soleil et vent du large, nous sommes tomates ou écrevisses selon ce que chacun veut bien interpréter.