La veille au soir, après négociation avec le piroguier avons décider de rentrer en pirogue à voile genre grand modèle et si nous avons laissé partir le bateau à moteur, l’arrivée du bateau à voile nous a permis de constater que cette pirogue n’avait pas de moteur, alors que nous pensions qu’il en avait, ce qui peut être néfaste si jamais le vent s’arrête.
Nous partons vers 9H40 avec un temps gris et pas beaucoup de vent .
Le piroguier est accompagné de 2 aides avec des pagaies. Ce qui fait que nous partons avec ces outils car le vent est absent .Si le temps est de 1h en bateau à moteur ,il est de 3H si il y a du vent et jusqu’à 4voir5 heures s’il faut ramer .Le chef est un bon ,tout ceux qui étaient près de nous sont restés sur place ,il va chercher le vent sur la barrière et nous partons dare-dare ,nous longeons la côte de loin et nous mettrons 3h15 pour arriver au port .
La aussi retour avec charrettes à Zébus, la mer est basse alors le chemin est plus long, les zébus arrivent avec l’eau au raz du museau. Nous avons passé un bon week-end et les coups de soleil tirent un peu les zones rougies.
Nous rentrons à Pied jusque dans le centre ville sac au dos, car Jinko veut confirmer sa réservation du vol vers Fort Dauphin jeudi 25 le matin.
Bureau fermé donc, salade verte a la pizzeria et attente de l’ouverture, pour ensuite rentrer chez Armand et Harimino à pieds, chaleur accablante et la ville est aussi noyé de poussières de sable.
Tout le monde est heureux de nous revoir et en particulier les enfants je dirais nous aussi car c’est une famille dans la joie qui transpire de partout.
Peu de balades à part les marchés locaux, repos la ville est à si perdre car toutes les rues se ressemblent, le soleil donne beaucoup alors repos.
Dans l’après midi j’ai installé les photos prise ici à Tuléar depuis mon arrivée ainsi que celles de Anakao et tout les monde a regardé celles-ci .
Le soir, les enfants ont fait une petite soirée avec chants et danses et ils ont voulu nous faire des petits cadeaux en souvenir de notre passage, c’était émouvant car nous avons ressenti chez eux un grand bonheur de nous avoir reçu tout cela était réciproque car je dois dire que Armand et Harimino sont des gens merveilleux, ces enfants le leurs comme les autres ont une chance d’avoir un papa et une maman comme ça Nioura qui a pris des cours de Japonais avec Jinko a laisser celle-ci pleine d’admiration car en deux soirs elle récitait l’alphabet japonais par cœur elle a de grandes facilitée pour apprendre.
Gare routière avec valise et sac déposé dans le taxi brousse j’ai un taxi pour conduire Jinko à l’aéroport qui se trouve sur ma route de retour à moi aussi sur Fianarantsoa.
Armand et Pamela en moto nous suivent et Harimino est dans le taxi avec nous.
Départ difficile pour toute la famille, et il y a même des enfants qui voulaient des photos supplémentaires il y en a un qui est venu tapez à la porte à 5H45 car il doit être le matin à 6h eure à l’école.
Il y avait des paillettes dans les yeux, Jinko a fait des heureuses car elle a laissée plein de tee shirts, pantalons sac et plein d’autres choses, seules celles qui ont son profil seront servies.
Jinko rendue à l’aéroport a dit qu’elle avait été très contente d’être venue et que la découverte de ce coin et la réception de la famille restera pour elle des grands moments ,elle ne pensait pas que la situation des gens étaient à ce point,je dois dire que je partage son avis et je ne laisserais pas tomber Armand et Harimino ,j’aurais l’impression de les trahir.
Il faut que l’on se mobilise pour eux même si c’est une goutte d’eau dans l’océan de la pauvreté.
Je vais attendre 1h sur le bord de la route le passage du taxi brousse qui doit me ramener Je suis sur que le retour sera dans la nuit car il y a 520 km à faire.
Pas grand-chose à dire sur une bonne partie du trajet car c’est le chemin inverse toutefois, je découvre sur le bord de la route sur environ 100km une tranchée de 30cm de large sur 1m de profondeur fait par des centaines de malgaches (dont les camps de séjour fait en bâches de plastique)qui creusent et rebouchent la tranchée dès que la fibre optique est posée ,le contrat a été gagné par les chinois HUAWEI mais est entièrement posé par les malgaches et cela sur 2500 km c’est du travail dans des conditions très inhumaines pour leurs conditions de vie.La zone ou ils travaillent est dans certains endroits désertiques ils sont loin d’être aux bouts de leurs peine.
Nous nous arrêtons à Ilakaka,zone d’extraction des saphirs ,ville du far-west à l’époque de la ruée vers l’or .Je mange avec le chauffeur du taxi brousse et nous avons le taxi sous les yeux gardé par deux gars que le chauffeur paye pour cela ,pendant que nous déjeunons passe un pick-up Toyota avec des hauts parleurs et des militaires en armes .Ils recherchent des indices de l’attaque dans la nuit dont a été victime les gens de l’Angap (organisme d’état qui gère les parcs nationaux),ils ont été attaqués par des bandits avec des armes qui ont volés tout l’argent C’est comme à l’époque des attaques de diligence ou des banques.
De nouveau la route décrite dans mon compte rendu 26.
Seule l’arrivée à Ambalavao est à décrire car je sollicite le chauffeur du taxi brousse pour trouver du rhum malgache demandé par jean louis et après bien des discussions, les langues se délient et je trouve sur le bord de la route après la sortie de la ville, le bistrot qui en vend sous la manche donc j’ai tenu ma promesse au trésorier, il aura sa bibine.
Arrivée à FIANA à 19 H30 et pas besoin d’un taxi pour rentrer le taxi brousse est pris d’assaut, j’ai juste le temps de négocier le prix du retour chez Paul que ma valise et mon sac de nourriture acheté par Harimino pour ici que je suis à nouveau dans le taxi .
19H45 je sui arrivé chez Paul et VOLA tout le monde est content de mon retour mes pitreries manquaientA plus il me reste une semaine encore pour amuser la galerie.
Rien, j’ai fait mes comptes et réécrit un compte rendu fait à Tuléar et qui était sous un éditeur trop récent et personne n’a pu le lire.
Nous avons reçu ce jour 4 français qui après avoir vu les récits de l’aventurier malgache que je suis, étaient passés voir jean louis à Louvigné et bien que travaillant pour une autre petite ONG souhaitaient nous voir ici pour parler un peu avec nous.
Ils ont été reçus par Paul et Vola et comme j’étais rentré la veille, j’ai donc pu évoqué notre action ici et ils étaient très contents de nous avoir rencontrés.
Paul et moi, nous avons rencontré ensuite le Consul Honoraire de France ici à Fiana mais il ne peut pas se rendre libre lundi matin car il assure aussi l’enseignement du Français et de l’histoire ici.
Ce soir Tahina, membre de Ambeoka FIANA part sur TANA pour récupérer des sacs de vêtements qu’une française avec d’autres personnes ont collectés .Elle est entrée en contact avec moi avec plusieurs e mails, pour me demander si nous pouvions récupérer ces sacs mais comme nous n’avons personne sur Tana, nous sommes contraints d’aller chercher ces sacs.
Cette dépense est prise en charge par Ambeoka mais la dame va indemniser Tahina (maman d’un petit garçon qui vit ici à l’orphelinat) qui fera aussitôt le retour ici soit 2 fois 500 km de rang plus le temps d’attente à l’aéroport.
Les gens qui lisent ces comptes-rendus verront que mes élucubrations auront servis pour aider les enfants .Merci à elle de son aide, selon les tailles ils seront transférés un peu partout dans des écoles et si cela se fait avant jeudi, je ferais sans doute partie de la distribution.
J’ai bricolé sur les rapports et j’avais surtout envie de rien faire, eh oui il y a des fois ou c’est comme ça, Paul et Vola se sont rendus au villages pour parler de l’organisation avec les chefs de village et surtout parler de la collecte des villageois.
Je suis parti de bonne heure avec Miadana pour regarder la partie aménagement du pont avec les tribunes et stand pour le cocktail d’après discours.
Le transport dans le taxi brousse a relevé d’une version transport type boîte de sardine, 23 dans la camionnette pigeot et chaque descente le chauffeur coupait le moteur pour économiser l’essence avec redémarrage dès que la montée se faisait sentir, tout cela en torsadant ou en dé torsadant 2 fils sous le volant !!!!!
Arrivée sur le village à 9h15 ,et il y avait beaucoup de villageois petits et grands avec des pelles et cela décapait de partout ils avaient fait des caniveaux,nettoyés le bassin autour du pont ,ils ont retirés la terre autour des piles centrales à ma demande,mis des roseaux autour des piles du pont,apportés des arbres et constitués un e maison avec toit et murs en branchages avec feuilles et posés des nappes de raphia sur le sol cet abri appelé maison verte devait servir à mettre toute les chaises pour les personnalités invitées que livreront demain avant 10h 00 les élèves du collège de Andranorovirato.
Poteaux avec 2 bananiers et le ruban tendu entre mes deux et drapeaux et oriflammes au dessus et aussi un arbre pour faire le drapeau malgache, puis en face du pont de l’autre coté partie villages, un abri avec poteaux, toit en tapis de raphia et des tables pour mettre toutes les victuailles que devaient préparer les villageois et qui finalement seront préparés par toute l’équipe Ambeoka FIANA .
POUR CELA Miadana et moi, nous sommes passés dans le 1er village et, si nous avons été accueilli avec un petit repas de riz et un petit bout de canard, je dois dire que la collecte s’est avérée très succincte, heureusement que le village de la maman des présidentes s’est avérée très bonne quand à l’autre village cela a été les abonnés absents, nous ferons avec.
L’équipe ici a donc acheté poulets canards viande de zébu pour faire des boulettes, des œufs pour faire des cakes de la pâte pour faire des gâteaux frits dans l’huile, de la pâtre pour faire comme des pâtes mais de type gâteau salé, des pommes de terre pour faire des frittes et tout le monde a travaillé jusqu’à minuit pour faire tout petit et grand tout le monde s’y est mis.
De notre côté, Miadana et moi nous avons achetés les boissons coca cola, jus d’orange, eau minérale et gobelets plastique, gâteaux sec, bonbons pour es enfants et j’en oublie sûrement, notre retour nous a rassuré sur ce que faisait les villageois pour cette fête Malgré le décès du chef d’un des 3 villages.
Tahina est rentrée ce matin après son voyage toute la nuit car elle a dû attendre pas de place pour rentrer dans la journée,elle est lessivée et son petit garçon a été pris en charge ici est heureux de la retrouver Je sais que parler argent est difficile ,mais il faut savoir que ce déplacement aller,retour repas taxi et attente de la journée et retour a coûté près de 75000 ARIARY,j’ai donc sur fonds Ambeoka payé la différence entre ce que Madame Claire à donné et la dépense sera à charge sans que nous ayons un quelconque justificatifs.
Merci à Claire de nous avoir remis ces sacs autour de 45 kg, encore un bon paquets de petits qui vont avoir des vêtements neufs comme les finances de ceux qui s’en occupent sont plus que justes, c’est une aide précieuse.
Tahina va pouvoir équiper son petit garçon, elle a pourtant repris du service aujourd’hui pour la préparation des petits en cas.
Demain lundi, c’est la cérémonie et Paul a préparé avec minutie l’organisation, nous aurons même des badges pour chacun d’entre nous. Il a durant mon séjour de Tuléar rencontré beaucoup de personnalités et autorisées, il s’est démené comme un diable (le comble pour un pasteur) pour la réussite de l’opération.
Toutes ces discussions se déroulent en malgaches et nous nous devons de laisser Ambeoka FIANA, tout sera Ok et bravo a lui.